Vous rêvez de vivre un safari en Tanzanie ? On vous raconte nos 5 jours de safari en Tanzanie, entre les superbes parcs nationaux et la rencontre avec les tribus. Conseils, budget, itinéraire : on vous dit tout !
Je pense que vivre un safari fait partie de ces expériences en voyage dont on rêve tous. La proximité avec les animaux, la communion avec la nature, la découverte d’autres cultures et traditions…. Nous avons eu la chance de vivre un safari pendant 5 jours en Tanzanie qu’on vous raconte dans cet article de blog.
Un safari est un voyage inoubliable, mais il se prépare ! En effet, de nombreuses questions se posent : la période à laquelle on peut partir, combien de temps doit durer le safari, combien ça coûte… On répond à ces questions essentielles pour organiser un safari en Tanzanie. Mais ce n’est pas tout, il faut ensuite trouver une agence qui vous convient et penser à l’itinéraire qui vous plaira. On vous propose donc, dans cet article, de partir avec Blit Safaris, une agence locale, qui nous a concocté le séjour parfait. On vous présente Blit, et on vous raconte comment s’est construit notre aventure avec eux, de l’itinéraire à la question du coût, qu’on vous détaille.
Notre objectif est vraiment de vous montrer que le rêve du safari en Tanzanie est accessible, à condition de pouvoir s’en donner les moyens évidemment. Et nous sommes là pour vous aider à le faire 😉
J’ai aussi pu vivre en safari en Afrique du Sud et au Zimbabwe, en 2016.
Pour retrouver tous nos conseils afin d’organiser un voyage en Tanzanie.
Sommaire
Organiser un safari en Tanzanie : tout savoir
Nous répondons aux principales questions que l’on se pose quand on veut faire un safari.
Pourquoi choisir la Tanzanie ?
J’ai eu la chance de faire un premier safari entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, une expérience inoubliable. Ne me demandez pas ce que j’ai préféré entre mes deux expériences, je ne pourrais pas choisir 😛 Mais quand même, les parcs en Tanzanie sont tout simplement fabuleux !
On avait pu lire que beaucoup de gens allaient au Kenya, mais nous avons choisi la Tanzanie et ne l’avons pas regretté ! Ce qui est super, c’est que plusieurs parcs sont en grande proximité d’Arusha. Si le Serengeti, l’un des plus beaux parcs, est un peu plus loin, vous avez encore le choix entre le parc de Tarangire, le parc d’Arusha ou le parc du lac Manyara par exemple.
Mais c’est bien sur le Serengeti que je veux insister. Le Serengeti vaut à lui seul un safari en Tanzanie. Certains font le choix de ne pas y aller, parce qu’il est loin, cher, qu’il n’est pas adapté aux enfants en bas âge… On comprend, mais si vous le pouvez : foncez !
Un autre avantage d’un safari en Tanzanie est que vous pouvez tout à fait prolonger l’expérience par un safari au Kenya ou du farniente à Zanzibar !
Combien de temps partir ?
Suite à mon expérience en Afrique Australe, je savais à peu près ce que je voulais pour ce safari. Certains partent une semaine ou plus et enchaînent les parcs, mais je savais que je ne voulais pas ce rythme. Mine de rien, les safaris sont assez fatigants. Vous dormez en tente (nous, en tout cas), vous vous levez tôt, vous ne vous couchez pas forcément tôt, vous roulez beaucoup. Il s’agit de maintenir son éveil toute la journée, d’observer, de se concentrer. Après plusieurs jours en safari en Afrique Australe, tout mon groupe s’endormait en voiture et n’arrivait même plus à apprécier le spectacle.
J’ai tiré des leçons de cette expérience et nous avons choisi de faire 4 jours de safari au sein des parcs, pour voir les 3 principaux parcs. Nous n’avons pas regretté ce choix et nous avons trouvé ce timing parfait ! Aucune frustration, pas de lassitude ou de fatigue excessive. Je ne dis pas que nous n’avons pas piqué du nez à certains moments, mais dans l’ensemble, on a bien tenu 🙄 Pour compléter ce safari, et pour vivre quelque chose de différent, nous avons demandé à passer du temps avec les tribus locales. Une expérience incroyable qu’on vous conseille totalement. Cette terre n’est pas que celle de la faune, des hommes y vivent en totale harmonie avec la nature.
Évidemment, il est toujours possible de partir sur plus ou moins de temps. Pour plus de temps sur un safari, on vous conseille de solliciter Blit Safaris qui pourra vous proposer les options. Si votre timing est plus restreint, Blit pourra aussi vous proposer un itinéraire adapté. On vous conseille, si vous n’avez que deux jours par exemple, d’aller visiter le parc national de Tarangire qui a l’avantage de vous permettre d’observer quasi tous les animaux facilement.
Vaccination et médicaments en safari
Sur la vaccination, nous vous en avons parlé dans notre article sur le voyage en Tanzanie. En plus des vaccinations habituelles (nous ne faisons pas celui contre la rage), on vous recommande de faire le vaccin pour la fièvre jaune. Il n’est théoriquement pas obligatoire, mais les autorités peuvent vous embêter à votre arrivée.
Le vaccin se fait 10 jours avant le départ, mais une seule dose est suffisante pour la vie. Il n’est pas pris en charge par la Sécurité sociale. Pensez bien à prendre votre petit carnet de vaccination qu’on vous donnera pour les autorités tanzaniennes. Pour les enfants de plus de 6 mois, le vaccin est possible avec une moindre dose.
On vous conseille également de prendre un traitement contre le paludisme, cette maladie transportée par certains moustiques. Nous avons pris l’Atovaquone, un générique de la Malarone, sans effets secondaires. Il doit être pris la veille du départ et poursuivi jusqu’au 7 jours après le retour en France. Le médicament est à récupérer en pharmacie, sur prescription médicale, et n’est pas remboursable (20€ environ la plaquette de 12 médicaments pour nous).
Ce médicament n’empêche pas les piqures alors pensez bien à l’anti-moustiques. Et puis, comme si vous n’en n’aviez pas assez avec tout cela, il faut aussi se protéger de la mouche Tsé-Tsé, qui est notamment très présente au Tarangire. Rassurez-vous, une piqure ne suffit pas à vous infecter, il faut une exposition prolongée et de multiples piqures pour avoir un risque de développer la maladie du sommeil. En plus de l’anti-moustiques, les vêtements couvrants peuvent aider, même si elles réussissent à piquer à travers un tissu fin…
De manière générale, prenez une bonne trousse à pharmacie. Vous n’aurez peut-être pas à l’utiliser si vous évitez l’eau du robinet et que vous vous protégez du soleil 😉
Le transport pendant le safari
L’un des grands avantages du safari est que vous n’avez pas à vous soucier du transport ! En effet, tout est inclus avec Blit Safaris. Vous êtes pris en charge depuis votre descente de l’avion, à l’aéroport du Kilimandjaro, jusqu’au retour le dernier jour. Un chauffeur de taxi vous attendra avec une pancarte comportant votre nom.
Le safari se fait à bord d’un 4×4 qui sera un peu votre maison pendant ces quelques jours. Vous transportez également le matériel de camping et le nécessaire pour les repas, qui est chargé dans le fond du véhicule. Ce 4×4, en plus d’être votre maison, est aussi un formidable poste d’observation avec le toit ouvrant. Au cœur des parcs, vous pouvez vous lever à votre guise, rester debout si ça vous chante : totale liberté ! On vous recommande cependant d’être vigilants sur certains passages, au risque de vous blesser.
Sur les routes de Tanzanie, vers Arusha, nous n’avons pas d’observations particulières. La conduite a ses propres règles, mais comme vous avez un chauffeur… Vous n’avez qu’à vous laisser bercer et à observer. La ceinture est néanmoins de mise. Une fois passé le cratère du Ngorongoro en direction du Serengeti, la donne change. La route devient extrêmement chaotique, vous êtes beaucoup secoués. On vous recommande d’être assis, ceinture bouclée, et fenêtres fermées pour éviter que la poussière rentre dans le véhicule (mais elle va rentrer). Ces trajets peuvent paraître très longs, même si le spectacle de la nature nous a bien occupés. C’est notamment cette partie qui fait qu’on ne recommande pas un safari au Serengeti pour des tout petits.
Les logements en safari
Nous avons choisi l’option « camping » pour notre safari, qui coûte moins cher. Vous avez également la possibilité de dormir en lodge, ce qui doit être très chouette aussi. Nous avions un duvet, un oreiller et un matelas mis à disposition, c’était suffisant. La seule chose plus difficile, après 5 jours, était la sensation d’avoir sans arrêt de la poussière sur nous. Autant vous dire qu’on a apprécié la douche du dernier soir dans l’hôtel d’Arusha 😎 Ce qui était assez déconcertant c’est qu’on ne nous laissait pas installer notre tente. C’est à chaque fois notre guide et le personnel du campement qui le faisaient.
À noter que nous n’avions pas d’électricité dans les tentes mais souvent dans les parties communes du camping, et parfois dans le 4×4. On vous conseille d’avoir des batteries externes, mais également des lampes torches frontales pour vous déplacer la nuit. Pensez bien également, au moment de faire votre sac, aux variations de température la nuit.
Pour le détail de nos hébergements :
- Pour nos 2 nuits à Arusha, au début et à la fin du safari, nous étions logés au Tulia Retreat Hotel. On vous le recommande absolument, pour la beauté du cadre, la gentillesse et personnel, et la qualité des repas.
- Nous avons ensuite rejoint un magnifique campement près du lac Myanmara : le Migombani campsite. Le cadre est superbe, sur les hauteurs du lac, avec un saisissant baobab et une piscine avec vue. C’était un super endroit !
- Au cœur du parc du Serengeti, nous avons dormi 2 nuits aux Nguchiro campsite, le campement des mangoustes. J’étais plutôt contente, les mangoustes mangeant les serpents ! Le camping était très simple, surtout au niveau des sanitaires (eau tiède, voire froide), de la cuisine et de la salle commune. Mais cela nous convenait, nous étions ici pour vivre des expériences, et ce fut le cas : nuit à 50 mètres de lions rugissants, réveil avec un marabout, des buffles ou des singes.
- Nous avons ensuite rejoint le Lake Eyasi campsite, qui était également très simple au niveau des infrastructures. À noter, la présence de nombreux moustiques sur ce site.
La nourriture en safari
Comme les transports, la nourriture est incluse dans le safari. Depuis le moment où vous êtes récupérés à l’aéroport jusqu’au départ, chaque repas est pris en charge : petit-déjeuner, déjeuner et diner. Nous avons mangé dans l’hôtel le premier et le dernier soir, de même que les 2 petits-déjeuners.
C’est ensuite Kevoo qui a géré tous nos repas, avec du talent ! Il nous cuisinait de bons petits plats le soir, avec une soupe et des pique-niques le midi. Tout était toujours très bon et extrêmement copieux, on ne pouvait pas finir ! Nous ne mangions pas vraiment de spécialités locales, ce qui aurait pu être sympa aussi. Nous ne sommes pas difficiles et mangeons tout mais c’est possible de donner vos préférences. Kevoo et Barnabé nous installaient toujours une petite table, que ce soit sur les espaces de pique-nique dans les parcs, ou le soir au campement. Des rois, je vous dis !
Dans les parcs, il existe des spots pour que les touristes mangent, à proximité des toilettes. Cela rompt un peu avec la quiétude des parcs, mais c’est pratique. Vous mangez souvent dans un décor exceptionnel mais faites attention aux singes chapardeurs !
Nous n’avons pas eu besoin d’acheter quoique ce soit pendant le safari, les bouteilles d’eau étaient fournies à volonté.
Comment s’habiller en safari ?
Que prendre dans sa valise pour un safari ? On commence par les essentiels, hors vêtements : la crème solaire, l’anti-moustiques, le chapeau, les lunettes de soleil, la frontale, les boules quies, etc. On vous recommande également un bon matériel photo pour immortaliser ces moments intenses, on vous parle de notre matériel photo ici. A noter que nous n’avons pas utilisé le drone dans les parcs nationaux, évidemment. Prévoyez évidemment les jumelles, même si notre guide nous en a mis à disposition.
En ce qui concerne les vêtements, on vous conseille plus précisément :
- Des vêtements de couleur neutre : blanc, beige, ocre, marron, vert, etc. La mouche Tsé-Tsé est, paraît-t-il, plus attirée par le bleu et le noir.
- On vous conseille de prévoir différentes couches de vêtements. C’est plus pratique pour se changer dans le 4×4. En fonction de la saison et si vous faites des safaris de nuit ou tôt le matin, cela peut être nécessaire de se couvrir ;
- Des vêtements longs sont toujours mieux pour éviter les piqures de moustiques ;
- Un pull ou une veste, car les nuits sont plus fraîches. Il faisait néanmoins très bon en septembre ;
- Les chaussures importent peu puisque vous ne marchez quasi pas. Ceci dit, les chaussures fermées sont toujours plus sécure avec les moustiques ou autres bestioles ;
- On vous conseille quand même de prendre des vêtements couvrants pour les tribus, surtout si vous êtes une femme.
Budget pour un safari en Tanzanie
Avant de vous partager notre budget pour un safari en Tanzanie, on vous donne quelques conseils. Le premier est de ne pas oublier pas de retirer de l’argent à votre arrivée. Même si quasi toutes les dépenses sont incluses, vous pourriez avoir besoin de liquide pour des souvenirs, des extras (boissons et nourriture), et surtout les pourboires. D’ailleurs, quel pourboire donner lors d’un safari en Tanzanie ? Il n’y a pas vraiment de règle mais nous avons donné 20$ par jour à notre guide, 10$ par jour à notre cuisinier et un pourboire de 15$ pour le jeune guide qui nous a accompagnés dans les tribus.
Nous avons donc fait un safari de 5 jours qui était privatisé. Nous étions seuls dans notre véhicule, lors de nos repas (sauf quand les guides mangeaient avec nous), et dans nos tentes. Nous avons payé 3490€ pour 2, soit 1745€ par personne. Nous avons eu une remise pour la création de contenu puisque le tarif est normalement de 3770€. Nous avons trouvé que Blit Safaris proposait un tarif plutôt intéressant, puisque les autres agences contactées étaient plutôt autour des 2000$. On vous explique ce que comprend ce tarif dans la suite de l’article 😉
Il s’agit bien d’un tarif qui nous est propre, car cela peut passer du simple au double, en fonction du standing de votre voyage. Nous vous en parlions dans l’article sur l’organisation d’un safari en Tanzanie mais le prix journée est néanmoins toujours assez important (+ de 600$ par jour pour certains lodges).
Quelques conseils pour réduire le coût de votre safari :
- Etant donné que la Tanzanie n’est pas le pays le plus abordable pour les safaris, vous pouvez toujours partir ailleurs (mais quel dommage !) ;
- Choisir l’option des nuits en tente ;
- Choisir de partir en groupe ou sur des safaris collectifs ;
- Partir lors de la saison des pluies, le safari coûte moins cher.
Nous avons payé en deux fois, par un virement international (attention, en général il y a une commission de 20€ par virement bancaire hors zone SEPA). Le premier virement de 30% a été fait au moment de la réservation et le second un mois avant le départ. Nous avions également la possibilité de payer la seconde partie sur place, en liquide.
Notre safari en Tanzanie avec Blit Safaris
On vous raconte comment nous en sommes venus à partir avec Blit Safaris, pourquoi nous les avons choisis et pourquoi on vous les recommande désormais à 100% !
Pourquoi avoir choisi Blit Safaris ?
Le choix de l’organisme avec lequel vous allez partir en safari est très important, si ce n’est l’élément le plus important. Ce n’est pas simplement un voyage, c’est une aventure que vous allez vivre avec ces personnes pendant plusieurs jours. Il faut qu’il y ait de la confiance, et de la transparence. Et ce n’est honnêtement pas évident, quand on regarde le nombre d’agences sur place ! On a pu assister à des échanges houleux entre touristes et guides de certaines agences, et on peut vous dire qu’on était vraiment chanceux d’être avec Blit Safaris.
Comment les avons-nous choisis ? Nous avons découvert assez rapidement Blit Safaris, et notamment Sainga. J’avais trouvé son contact en tant que guide en 2020 et lui avais écrit. Il m’avait alors expliqué avoir créé sa propre société. Du fait du COVID, nous avons mis plus de 3 ans à concrétiser ce voyage, mais nous avons toujours été fidèles à Sainga et son projet qu’on vous présente dans la suite de cet article et qui nous a embarqués ! Nous voulions vraiment quelqu’un de la région, qui saurait cerner nos envies, répondre à nos besoins. Avec Blit Safaris, toute l’équipe est 100% locale, que ce soit Kevoo, notre cuisinier ou Barnabé, notre guide ! À noter que nous avons fait le choix de partir avec un guide qui parlait français, et c’est possible avec Blit Safaris. Nous pouvions parler en français mais également en anglais, ce qui était vraiment chouette !
Le second argument est clairement le prix du safari qui était nettement inférieur à celui de concurrents, notamment des agences basées en France. Une raison de plus pour choisir une agence locale. Savez-vous ce qu’on paie quand on finance un safari en Tanzanie ? On vous l’explique dans la suite de l’article.
Tous ces arguments ont été renforcés par nos échanges avec Sainga qui a toujours été disponible et force de proposition. C’était très agréable et rassurant de se sentir accompagné dans ce process. Nous avons bénéficié d’un voyage vraiment personnalisé et non pas d’un programme tout fait. Toutes les propositions faites par Sainga pour construire notre itinéraire étaient plus que pertinentes. Nous avions pleinement confiance, confiance d’ailleurs renforcée par les excellents commentaires sur Facebook et Tripadvisor.
Qu’est-ce que Blit Safaris ?
Blit Safaris c’est avant tout l’histoire d’un homme : Sainga MUSUNGU, de la tribu des Datogas, vivant près du lac Eyasi. Sainga a grandi au cœur de cet incroyable environnement, où les hommes et la nature cohabitent harmonieusement. Peu de chose prédestinait Sainga à quitter sa tribu, si ce n’est ce contact avec les touristes du monde entier qui venaient régulièrement les rencontrer et qui ont fait naître une ambition : devenir guide à son tour. C’est une rencontre décisive, avec une Américaine, qui a scellé son destin. Particulièrement liée à la famille de Sainga, elle leur a proposé de prendre en charge son éducation pour mener à bien son ambition : devenir guide. Il faut dire qu’il avait de sacrés atouts pour cela, et notamment sa fine connaissance et compréhension de la nature et de ses habitants. Quelques années plus tard, Sainga a décidé de créer sa propre agence de safari, comme une évidence. C’est ainsi qu’est né Blit Safaris, ou « Bushman Lives In Town ». On ne pouvait pas faire plus réel et authentique.
La fondation de Blit Safaris : Hawega Foundation
Sainga a aussi créé sa fondation, Hawega Foundation, « Hawega » signifiant « fille ». Les objectifs sont à la fois de favoriser l’accès à l’éducation pour les filles de la tribu des Datogas mais également lutter contre les mutilations génitales féminines qui sont encore pratiquées. Cette fondation lutte contre cela en proposant une autre voie à ces familles, celle de l’éducation.
Comment soutenir la fondation ? En contribuant aux bourses scolaires (125$ pour un enfant pour un mois, 1500$ pour une année et 10,500$ pour 7 ans), en faisant des dons libres pour les frais de scolarité, pour la construction d’une école, ou par le biais de donations (fournitures, livres, etc.). Vous retrouverez plus d’informations sur le site officiel de la fondation. On vous invite également à discuter avec Sainga de celle-ci, et plus largement des conditions de vie des femmes dans les tribus.
Que financez-vous quand vous payez Blit Safaris ?
On vous le disait, un safari a un certain coût. Il est important de resituer le contexte et comprendre qui sont les personnes qui profiteront de votre réservation. Pour être plus clair :
- 34% du montant total sert à payer les taxes pour rentrer dans les parcs, qui ne sont pas négligeables, surtout en Tanzanie. On peut trouver cela très cher mais cela a pour but d’aider à la conservation des espaces naturels, à préserver la faune et la flore, tout en gérant les infrastructures ;
- 24% reviennent aux logements, que cela soit les lodges, les campings ou les hôtels. Le prix total dépend donc de l’option que vous retenez pour votre safari ;
- 18% du montant sont des taxes et autres réglementations ;
- 12% de la somme totale permet de rémunérer le staff, des guides aux cuisiniers. Cela n’inclut pas le pourboire que vous pourriez donner à l’issue de votre safari ;
- 7% tiennent au transport (le 4×4, l’essence, les taxis si nécessaires) ;
- 3% reviennent à des initiatives de conservation ou autres projets qui permettent le bien-être des locaux ;
- 2% pour la compagnie en elle-même (marketing, location de bureau, salaires, etc.)
Cette répartition est propre à Blit Safaris et peut différer d’une agence à l’autre.
Notre itinéraire pour 5 jours de safari en Tanzanie
Nous avons donc choisi l’option de safari sur 5 jours, avec une demi-journée dans les tribus. On vous détaille notre itinéraire :
Jour 1 : arrivée à 17h30 à l’aéroport du Kilimandjaro où nous étions attendus par notre chauffeur de taxi. Nous avons ensuite pris la route direction d’Arusha à 1h, lieu de départ de tous les safaris. Nous avons rejoint notre logement au Tulia Retreat pour y passer la nuit, le repas du soir était inclus.
Jour 2 : départ à 9h depuis Arusha pour rejoindre le parc de Tarangire, à environ 1h30. Nous avons passé la journée dans le parc avant de rejoindre le Migombani campsite pour la nuit.
Jour 3 : nous avons fait beaucoup de route sur cette journée, afin de rejoindre le parc du Serengeti. Le trajet n’est pas pénible, puisque vous traversez des décors splendides, notamment au niveau du cratère du Ngorongoro, mais long. Nous sommes partis vers 7h le matin et avons atteint le Serengeti vers midi. L’après-midi a été consacrée à découvrir une partie de ce parc exceptionnel. Nous avons dormi à l’intérieur du Serengeti, au Nguchiro campsite.
Jour 4 : départ à 7h pour passer la journée dans le parc du Serengeti. Nous avons dormi à nouveau au Nguchiro campsite.
Jour 5 : départ vers 7h pour quitter le parc et visiter le cratère Ngorongoro. Nous avons également fait pas mal de route sur cette journée. Nous avons ensuite rejoint le lac Eyasi avec un nouveau guide qui nous a parlé de ce lieu et de la vie locale. En fin de journée, nous avons rejoint notre campement au Lake Eyasi campsite.
Jour 6 : nous avons passé la matinée dans 3 tribus : les Hadzabés, les Blacksmiths et les Datogas. Nous avons ensuite pris la route pour rentrer à Arusha, après environ 3h30 de route. Nous avons dormi au même hôtel que le premier soir, au Tulia Retreat, le repas était inclus.
Jour 7 : notre guide préféré, Barnabé, nous a reconduit à l’aéroport pour notre vol direction Zanzibar prévu à 9h50.
Notre avis sur Blit Safaris
Certes, nous avons négocié une remise sur le coup de notre safari mais nous gardons une totale liberté pour décrire cette expérience, et donner notre avis. Nous avons été plus que satisfaits par ce safari avec Blit Safaris, nous ne pouvions pas rêver mieux. On vous recommande à 100% cette agence.
L’accueil et la prise en charge organisée par Sainga étaient parfaits, nous étions traités comme des rois. Les personnes qui nous ont accompagnés, que ce soit Barnabé, Kevoo ou Gunen, étaient adorables, soucieuse de notre bien-être, très professionnelles. Ce sont des rencontres qui marquent. Barnabé, particulièrement, a été un guide en or, et on sait que ce n’est pas toujours évident. Il a énormément conduit, il dormait peu, et avait à cœur de nous trouver tous les animaux, etc. On a eu des conversations super intéressantes, sur les animaux, la nature, et même le pays dans son ensemble, entre anglais et français 😀 On voyage aussi pour ce genre d’instants et le safari en Tanzanie est une super opportunité de vivre ces moments authentiques.
Le service, entre la cuisine et les logements, était irréprochable. Nous avons fait le choix de loger en tente et cela nous suffisait largement. C’est important d’être bien installé le soir, de retrouver un petit cocon après de telles journées.
Nous n’avons rien à reprocher à Blit Safaris qui a fait de notre voyage dans les parcs nationaux de Tanzanie, un moment inoubliable !
Les incontournables à voir en safari en Tanzanie
Après vous avoir dispensé quelques conseils et vous avoir parlé de notre agence, on vous raconte en détail nos incontournables à faire et à voir pendant un safari en Tanzanie.
Le parc de Tarangire
On commence par un parc super intéressant à plus d’un titre. On peut le traduire par « la rivière des phacochères ». Le premier intérêt est qu’il est situé à seulement 1h30 d’Arusha. Cela fait du Tarangire le parc national idéal pour débuter le safari. Il constitue également une bonne option pour un safari très court dans le temps.
Le deuxième avantage de ce parc est la proximité avec les animaux qui y sont très facilement observables. Nous avons été éblouis par la vie sauvage au bout de quelques minutes seulement : hordes de gnous et de zèbres, lionne, phacochères… Ce fut très intense dès les premières minutes, on ne s’attendait pas à cela. J’avais souvenir du parc Kruger, en Afrique du Sud, où il fallait un peu rouler pour découvrir les animaux. Ici, tout était à portée de main. En une journée de safari, nous avions eu la chance de voir des éléphants, des girafes, une lionne, des singes, des gnous et des zèbres, plein d’espèces d’antilopes, etc. C’était une super mise en bouche pour la suite, nous étions déjà au paradis !
Vigilance dans ce parc où le seul inconvénient est l’omniprésence de la mouche Tsé-Tsé. Elles nous pourchassaient plus ou moins en fonction des zones, mais c’était franchement désagréable. On vous recommande d’éviter le noir ou le bleu pour vos vêtements, cela semble les attirer. Le mieux est d’avoir des vêtements couvrants, même si elle peut piquer à travers un tissu léger. Rassurez-vous cependant, même si le risque 0 n’existe pas, la contamination ne se fait pas comme ça. Il ne suffit pas d’avoir quelques piqures (car elles piquent !), mais il faut une exposition prolongée avec de multiples piqures de mouches infectées. Mais on n’était pas sereins quand même !
💡 Nous avons pu aller aux toilettes à l’entrée du parc et sur la zone de pique-nique. À l’entrée, des ossements d’animaux sont exposés et expliqués par des guides. Vous ne pouvez pas imaginer le poids d’un os de girafe !
Retrouvez ici nos conseils pour vous habiller en safari mais également pour vous protéger des moustiques et de la mouche tsé-tsé.
Le cratère du Ngorongoro
On continue notre découverte des parcs nationaux de Tanzanie avec le cratère du Ngronrogoro. Notre guide nous a quand même dit que ce n’était pas vraiment un cratère mais plutôt une caldeira, mais ça faisait moins vendeur 😀 Nous l’avons approché une première fois en allant au Serengeti, histoire de nous mettre l’eau à la bouche. Mais c’est au retour que nous y avons vraiment pénétré et avons saisi sa splendeur. À noter que les groupes n’ont le droit de rester dans le cratère que pendant 6 heures max, mais votre guide le saura, évidemment 😎
Ce qui surprend, c’est l’originalité de cette plaine, avec cette étendue d’eau au centre. Ce parc est très différent des autres, car on ne dirait pas qu’il s’agit d’un parc. On ne peut s’imaginer que tant d’animaux vivent ici, sur une surface grande comme la ville de Paris. Nous y avons vu un lion, des antilopes, des hyènes, des phacochères, des éléphants et un rhinocéros noir ! Ce dernier fut le seul de notre safari en Tanzanie, mais nous l’avons vu de loin. Il n’y a pas ou très peu de guépard ou de léopard au Ngorongoro par exemple. Nous avons fait notre pause déjeuner près d’un plan d’eau habité par les hippopotames, c’était encore une fois un superbe cadre !
💡 Nous avons pu aller aux toilettes aux deux entrées du parc, et au spot de pique-nique.
Sur les 3 parcs, c’est sans doute celui qui nous a le moins éblouis mais parce que c’était le dernier. Il peut être plus intéressant de le faire entre le Tarangire et le Serengeti.
Le parc du Serengeti
On termine nos 3 parcs par le majestueux Serengeti, le parc le plus célèbre de Tanzanie. Le Serengeti, en chiffres, c’est tout simplement hallucinant : près de 15 000 km², 160 000 000 gnous, 300 000 gazelles, 12 000 girafes, 3 000 lions, 350 guépards, etc. Le Serengeti est mondialement connu pour la fameuse migration des gnous et ses scènes extraordinaires.
Mais il faut savoir que ce parc se mérite, quelques exemples :
- Après avoir quitté le cratère du Ngorongoro, vous arrivez sur une route extrêmement chaotique et poussiéreuse. La route qui vous mène jusqu’à l’entrée officielle du Serengeti est interminable ! Mais quels frissons quand vous y êtes…
- Cette poussière ne va pas vous lâcher pendant tout votre séjour au Serengeti, il n’y a que ça ;
- Une fois passée la porte d’entrée, il y a encore pas mal de route pour arriver jusqu’aux terres plus habitées du parc ;
- Le Serengeti est gigantesque, donc les animaux sont répartis dans tout le parc. Vous pourrez voir toutes les espèces, mais à condition de rouler beaucoup. Des journées au Serengeti sont principalement des journées de route. Vous pouvez passer des heures sans voir autre chose que des zèbres et des phacochères (oui je sais, c’est déjà génial).
Mais alors pourquoi pousser jusqu’au Serengeti ? Tout simplement parce que le Serengeti, ce sont des gnous, des éléphants, des hyènes, des girafes, des hippopotames, des serpents et des rapaces par milliers. Et pour surtout, le Serengeti est la terre des lions, des guépards et des léopards. Si votre guide assure, vous assisterez à des scènes de vie comme des scènes de chasse, incroyables. On vous conseille de débuter très tôt vos safaris, car c’est aux premières heures du jour que vous pourrez assister aux spectacles les plus saisissants. Peut-on voir le Big Five au Serengeti ? Oui, mais en y restant longtemps ou en ayant de la chance, car les rhinocéros y sont peu nombreux.
Le parc est gigantesque, les végétations changeant totalement d’un coin à l’autre. Mais vous pourrez facilement reconnaître le décor du Roi Lion avec les kopjes, ces rochers granitiques si caractéristiques. Je crois que vous l’aurez compris, le parc du Serengeti est à part… et incontournable.
💡 Nous pouvions aller aux toilettes au campement, au sein du parc, ou sur différents spots de pique-nique tous plus extraordinaires les uns que les autres.
Découvrir les tribus
On quitte les parcs pour une autre expérience incontournable du coin : passer du temps dans les tribus. On ne pensait pas le faire au départ, ayant à la fois peur de ce voyeurisme, mais aussi d’une attraction peu authentique. Et puis finalement, Sainga nous expliquant que nous allions découvrir sa famille, nous avons accepté d’y aller. Et qu’est-ce qu’on a bien fait ! Nous aurions vraiment loupé quelque chose, l’un de nos plus beaux moments sur ce voyage.
Nous avons été guidés par Gunen, le cousin de Sainga, un jeune homme parlant anglais mais également les dialectes locaux. Il nous servait de traducteur. Il nous a d’abord amenés pour le coucher du soleil sur le lac Eyasi, afin de nous parler de la vie locale, notamment celle des pêcheurs. C’était super intéressant d’en savoir un peu plus sur ces gens qu’on voyait mais avec qui on partageait peu jusqu’alors.
Le lendemain, notre matinée a débuté au lever du soleil, avec la première tribu des Hadzabés. Nous sommes allés chasser les oiseaux à l’aide d’un arc avec les hommes, pendant près de 2h (8 km tout de même !). Gunen nous expliquait les différentes traditions, nous avons eu des conversations passionnantes sur plein de choses. Il n’avait pas de tabous, et ça tombe bien, car j’étais très curieuse. Nous sommes ensuite repartis au camp, avec les femmes et les enfants. Se sont enchaînés des moments de partage, à faire des bijoux, visiter les habitations, s’entraîner à tirer à l’arc, chanter et danser.
Nous avons ensuite rejoint les Blacksmiths, pour qu’ils nous montrent comment ils travaillent l’acier, notamment pour faire les flèches, échangées ensuite avec les autres tribus. Nous avons eu moins d’échanges avec cette tribu, si ce n’est sur la question de bijoux vendus bien trop cher (il aurait certainement fallu négocier).
Nous avons terminé dans la tribu des Datogas, celle de Gunen et Sainga. Ce moment fut tellement riche, qu’il est difficile à retranscrire. Nous étions dans la cahute avec les femmes uniquement, les hommes n’étant pas là. Nous avons tant appris sur leur mode de vie (de leurs tâches quotidiennes à l’accès aux soins en passant par la polygamie). Nous pouvions nous poser mutuellement des questions grâce à Gunen. Et puis nous avons écouté de magnifiques chants qui nous ont transportés.
Nous savons que beaucoup de touristes ont vécu les mêmes moments avec ces gens, mais ça n’enlève en rien leur beauté et leurs enseignements ❤️
Ici s’achève notre incroyable expérience de 5 jours de safari en Tanzanie. Cette partie du voyage fut parfaite, notamment grâce à Blit Safaris. Un équilibre entre la découverte des incontournables parcs nationaux, et des échanges avec les tribus locales. Nous étions là-bas pour être dépaysés et ce fut parfaitement le cas. On vous conseille vraiment de vivre ces moments à votre tour, n’hésitez pas si vous avez des questions !
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